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Les lieux de travail

Cette page est une recension des moments évoquant les lieux de travail, issus du journal de bord et des réponses adressées aux enfants des écoles qui ont participé au projet ACCLIMATE. Elle n'est donc en aucun cas exhaustive. 

 

La passerelle de commandement

Cette nuit nous avons également essayé de réaliser un reportage photographique sur la passerelle de commandement, de nuit.  Afin de maximiser la vision nocturne des officiers de quart, la lumière y est réduite au maximum. La couleur qui domine est le rouge, en effet la lumière rouge n’endommage pas la vision de nuit. La qualité des photos peut laisser à désirer.  Nous espérons que cela vous donne une idée de l’ambiance des quarts de nuit sur la passerelle. (Extrait du journal de bord du 11 mars)

« Pablo : « Comment faites-vous la nuit pour faire avancer le bateau ? Avez-vous un pilotage automatique ? »

Il y a bien-sûr des systèmes de pilote automatique pour garder le cap et maintenir une vitesse constante. Mais cela ne remplacera jamais la nécessité d'une présence humaine. L'équipage, comme nous, travaille selon un système de quarts. Il y a donc quelqu'un qui veille à la passerelle, l'endroit où l'on pilote le bateau, de jour comme de nuit. Même à 4h du matin ! » (Extrait de la réponse aux élèves de la classe de CPB de l’école Ouche-Dinier à Rezé, 21 mars)

 

Le pont

Le carottier CASQ quant à lui est arrivé sur le pont. (Extrait du journal du 8 mars)

Un rail permet d’amener l’instrument à l’intérieur afin de travailler dans des conditions optimales. Avant, il fallait travailler sur le pont quelles que soient les conditions ! (Extrait du journal de bord des 5 et 6 mars)

« Antoine : Est-ce que le pont est nettoyé ?

Il est nettoyé régulièrement au jet d'eau et balais de toutes sortes. S'il ne l'était pas, il deviendrait dangereux car glissant. » (Extrait de la réponse aux élèves de la classe de CPB de l’école Ouche-Dinier à Rezé, 21 mars)

 

La coursive

Le quart 4-8 puis le 8-12 s’attaquent au tronçonnage de la carotte en section de 1,5 m, sur la coursive exposée aux éléments. (Extrait du journal de bord du 8 mars)

Le quart de minuit-4h coupe tout l'ensemble de la carotte sur une coursive trempée, venteuse, bref vivifiante ! (Extrait du journal de bord du 16 mars)

3h30 plus tard, le carottier est sur le pont, et [sur la coursive] les marins peuvent extraire le liner (long tube en PVC contenant les sédiments) du tube en acier du carottier. (Extrait du journal de bord du 13 mars)

 

Le PC scientifique

Nous avons effectué 9 carottages. Cette zone du monde a été très peu carottée et il a fallu redoubler de travail pour dénicher les endroits du fond océanique intéressants pour ce type de prélèvements. Les chefs de mission ont passé des nuits blanches à scruter les fonds marins. (Extrait de la réponse aux élèves de la classe de CE1-CM2 de l’école Puy de Nelle à Champniers, 21 mars)

Préparation du protocole d'échantillonage dans le PC scientifique

A 12h30, enfin, les opérations de carottage peuvent démarrer, quel soulagement ! Finie l’extrême tension dans les regards ! Une tension d’une autre nature, moins chargée d’anxiété s’installe ! (Extrait du journal de bord, 14 mars)

 

Les laboratoires        

Visite du laboratoire équipé du Picarro de Jonathan Wynn 

Un espace de travail où l’équipe scientifique observe d’abord les sédiments récoltés avec une machine naturelle : l’œil nu. Sans microscope, ni rien du tout. Puis, avec une loupe binoculaire. (Extrait de la réponse aux élèves de la classe de CE1A de l’école Ouche-Dinier à Rezé, 4 mars)

La loupe binoculaire

 

Le banc Geoteck (ou banc MST) et le banc XRF

Entrée du Geotek (à gauche) et entrée du XRF (à droite)

A - Le banc Geoteck (ou banc MST)

Le banc Geotek est un dispositif qui permet d’effectuer une première série de mesures sur les carottes. Ce sont essentiellement des mesures géophysiques, à savoir : la susceptibilité magnétique, la densité, et la vitesse des ondes acoustiques. Les deux dernières mesures nous permettent de préciser la nature du sédiment. Le banc Geotek/MST permet également d’acquérir des images des carottes et d’extraire de ces images les paramètres de couleur.  L’ensemble de ces paramètres permet d’établir des corrélations (des points communs) entre différentes carottes. Cela permet ainsi par exemple d’établir une chronologie commune entre un Calypso et un Casq, ou entre deux Calypso proches l’une de l’autre. (Extrait du journal de bord du 6 mars)

Entrée dans le container

Le banc Geotek (intérieur du container)

 

B - Le banc XRF

Le container du banc XRF

Le banc XRF quant à lui permet d’identifier la composition chimique des carottes en les bombardant de rayon X et en analysant ce qui est appelé son spectre d’émission. (Extrait du journal de bord du 6 mars)

Le banc XRF

Les trente sections sont reprises par le quart de 4h-8h, l'ouverture et les analyses préliminaires commencent, le banc XRF indique une faible teneur en calcium des premières sections, ce qui veux dire peu de foraminifères. (Extrait du journal de bord du 16 mars)

 

Le brion

Le brion est la partie de la coque d'un bateau qui fait la jonction entre l'étrave et la quille. C'est là que se situe le bulbe d'étrave du Marion Dufresne. (…) nous voici donc aussi bas que possible autant à l’avant que possible. Pourquoi là ? Parce que c’est là que l’eau est la moins impactée par le bateau, c’est là que l’on a installé le circuit de prélèvement et de mesure de la température et de la salinité. Voilà pourquoi une telle expédition était nécessaire ! (…)
Finalement, nous avons pu visiter le brion et le circuit prélèvement/mesure de l’eau car en réalité c’est quotidiennement que les membres de l’équipe de l’Institut Polaire Français lui rendent visite. Cela leur permet de récolter des échantillons pour s’assurer que les instruments de mesures restent bien calibrés !
Mais si l’avant du bateau est le lieu de prélèvement de l’eau le moins influencé par le navire, ce n’est pas sans difficulté.» (Extraits du journal de bord du 16 mars)

 

Les cales arrières

Remontée des tubes stockés dans les cales arrières

 

La salle des machines

(…) la salle des machines occupe une grande partie des cales. (Réponse aux enfants du Centre de loisirs du Jaunais à Rezé, 11 mars)

Pour répondre à votre question, je suis allé visiter la salle des machines accompagné par Yvan qui travaille dans le bateau pour l'Institut Polaire Français.
Le bateau fonctionne grâce à un système diesel électrique. Il doit tourner à des régimes très différents car il a une fonction spécifique : il doit se mettre à une position et ne pas bouger pour laisser le temps de faire du carottage. Pour faire ça il faut sans cesse ajuster la position : un coup arrière, un coup avant, un coup arrière, un p'tit peu à droite, un p'tit peu à gauche. Avec un moteur diesel normal, ce ne serait pas possible ou cela l'abîmerait très vite. Dans le cas du Marion Dufresne, le moteur diesel est un générateur (on peut dire un gros groupe électrogène) qui tourne de manière constante et alimente d'énormes moteurs électriques.
Ce générateur alimente également les besoins en électricité liés à la vie à bord : les ordinateurs, les machines, les énormes frigos qui permettent de rester longtemps en mer ou de ravitailler les bases antarctiques et tout le reste. » (Extrait de la réponse aux élèves de la classe de 5ème E du collège Quatre Moulins à Brest, 9 mars)

Un des deux moteurs électriques

Le bras d'hélice

La salle des machines

 

Les cuisines

Combien de tonnes de nourriture faut-il pour 1 mois ?

Votre question nous a donné l’occasion d’aller rencontrer Claude Cornet, le cuisinier et intendant à bord du Marion Dufresne.

Tout dépend évidemment du nombre de personnes à bord. Claude travaille à l’année pour ravitailler le bateau en vivres. Il travaille avec de grosses quantités et profite des différentes escales pour faire des achats des spécialités locales. (…) (Extrait de la réponse aux enfants du Centre de loisirs du Jaunais à Rezé, 11 mars)

Un des frigos

Le bateau dispose de plusieurs gros frigos permettant de conserver les aliments en quantité pour de longues campagnes en mer (Extrait de la réponse aux élèves de CP-CE1 de l'école Saint Maur à Osaka, 4 mars)

(...) nous avions largement de quoi nous nourrir pendant le voyage. Le cuisinier (et intendant) avait largement prévu. Nous aurions pu rester encore plus longtemps. Certains ont bien pensé à pêcher mais les albatros étaient largement plus habiles à cet exercice. (Extrait de la réponse aux élèves de la classe de CE1-CM2 de l’école Puy de Nelle à Champniers, 21 mars)

Est-ce que le cuisinier met un manteau pour rentrer dans l'immense frigidaire ?

Oui. Il a lui aussi une veste de quart. Et des gants. Il peut passer de longs moments dans les différents frigos. D’ailleurs, en ce moment, il fait presque aussi froid dehors que dans les frigos.

Il y a trois chambres froides : une chambre à viandes, une chambre à poissons, une chambre à surgelés. Elles ont été nommées Kerguelen, Crozet et Amsterdam. Il voyage donc au sein de sa cuisine entre les îles Kerguelen ou Crozet et Amsterdam. (Extraits de la réponse aux élèves de CP-CE1 de l'école Saint Maur à Osaka, 4 mars)

 

Le cabinet médical

Apparemment il y a une baignoire à bord, mais elle se trouve dans le cabinet de notre médecin. Cette baignoire ne sera utilisée que s'il y en a besoin pour des raisons médicales. (Extrait de la réponse aux élèves de la classe de CP-CE1 de l’école Ouche-Dinier à Rezé, 8 mars)

 

Le pont arrière (une image rare !)

Afin de remercier tous les gens qui ont contribué à faire de cette campagne un succès les couleurs des nationalités présentes ont été hissées. Un barbecue a tenu lieu de dîner, sur le pont arrière ! (Extrait du journal du 22 mars)

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